Couple & véganisme

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Le véganisme dans le couple est un sujet qui est peu abordé sur internet et sur les réseaux sociaux. Pourtant, de nombreuses personnes bataillent dans leur couple au sujet du véganisme. Est-ce qu’un couple mixte (vegan / pas vegan) peut fonctionner et peut durer sur le long terme ? C’est ce dont on parle dans la vidéo ci-dessous et dans cet article. Les témoignages mis en avant proviennent de personnes de ma communauté, que j’ai gardées anonymes. 

Evidemment nous n’avons pas toutes les réponses mais on peut ouvrir des discussions et réfléchir ensemble sur ce sujet ! 

Mon expérience depuis que je suis vegan

Quand je suis devenue vegan, j’étais en couple depuis environ 6 ans. Comme c’était tout nouveau pour moi, je n’étais pas très pushy avec mon entourage. Je lisais beaucoup, je regardais beaucoup de documentaires, j’en parlais ensuite à mon ex pour lui expliquer mes choix. Il était plutôt ouvert sur la question. C’était moi qui cuisinais à la maison donc je préparais des repas vegan dont il ne se plaignait pas. Quand il avait envie de se cuisiner des produits animaux il se le faisait tout seul. Et il avait son fromage dans le frigo. 

On a fini par se séparer mais pas nécessairement à cause de mon véganisme. 

Au fil des années, j’ai fait accepter mon mode de vie et mes valeurs autour de moi, à ma famille et mes amis. J’ai rencontré quelqu’un d’autre avec qui je suis restée 2 ans et avec qui le véganisme est devenu un sujet plus compliqué. Il avait beaucoup de contradictions dans ses attitudes parce qu’à la fois il admirait mes valeurs, il trouvait que j’avais raison, mais d’un autre côté il ne voulait pas changer ses habitudes et il était insistant pour ramener ses produits animaux dans mon frigo et pour que je lui cuisine des repas à base de produits animaux. Je pense qu’il attendait que je lui prouve mon amour en quelques sortes en faisant ça pour lui. 

J’ai aussi subi les repas dans sa famille, toujours blindés de produits animaux. Je n’ai jamais demandé à ce qu’on fasse quelque chose de spécial pour moi, je me préparais toujours mes assiettes. Et j’essayais toujours de ramener des choses à faire goûter, notamment des desserts. À chaque fois, les discussions tournaient autour de ce que j’avais dans mon assiette. Et ce n’était jamais moi qui lançais les discussions, même si évidemment je répondais avec plaisir aux questions pertinentes. 

Une année, j’ai eu le malheur de passer le jour de mon anniversaire dans sa famille. Ses frères ont trouvé ça hyper drôle pour l’occasion de prévoir un barbecue. 

Evidemment, cette relation n’a pas duré. Heureusement on n’habitait pas ensemble. Ça n’aurait clairement pas fonctionné sur le long terme, pour ces raisons là, mais aussi pour beaucoup d’autres. 

J’ai tellement été saoulée par cette relation que je suis restée toute seule pendant 2 ans. Je me suis rendu compte que j’étais bien mieux toute seule plutôt que d’être tout le temps à me coltiner les remarques sur mon mode de vie des uns et des autres, d’être tout le temps à défendre et expliquer mes valeurs, et de nourrir un espoir permanent que l’autre ouvre les yeux, ait un déclic et change. 

Devoir partager ma vie avec quelqu’un qui mange des animaux morts et qui trouve ça normal n’est plus possible pour moi.  J’ai donc passé 2 années de kif, toute seule, jusqu’à ce que j’ai un déclic et qu’au bout de 4 ans d’amitié, je me rende compte que Flo et moi on était peut-être faits l’un pour l’autre. 

L'expérience de Flo

J’ai invité Flo dans ma vidéo parce qu’il a une expérience différente de la mienne. Il est devenu vegan alors qu’il était tout seul, pendant l’été 2016. 

À cette époque, il arpentait les apps de rencontre sans forcément chercher de relation sérieuse, mais malgré ça, le sujet du véganisme était toujours abordé. Il disait toujours qu’il était vegan à un premier rendez-vous, ne serait-ce que pour définir un restaurant / café / bar qui lui convenait et où il pouvait manger quelque chose. Comme il était dans une ville où il y avait peu d’options vegan, il lui arrivait souvent de cuisiner : soit il y avait des réfractaires, soit des intéressées / admiratives mais qui n’étaient pas enclines à changer, ce qui lui laissait toujours un petit goût amer. Quoi qu’il en soit, il essayait toujours de trouver des personnes ouvertes sur la question (au cas où ça se passerait bien). 

Il a eu une relation longue avec une personne qu’il pensait pouvoir faire transitionner vers le véganisme. Elle était très ouverte d’esprit et intéressée par le véganisme et l’écologie. Elle était venue au Veggie World. Il lui a fait goûter toutes les alternatives végétales et elle ne mangeait pas de viande chez elle. Les problèmes sont apparus lorsque la question de l’aménagement ensemble s’est posée : elle ne voulait pas d’un appartement 100% vegan alors que Flo refusait la présence de produits d’origine animale chez lui. C’était un sujet de discorde absolument énorme. 

Pourtant, elle était éduquée sur le sujet, elle avait vu des reportages, lu des livres … Il ne comprenait pas comment elle pouvait savoir et cautionner. Cette relation s’est donc terminée et il est retourné sur les apps où ils ne cherchaient que des vegan ou végétariennes en phase de transition vers le véganisme… jusqu’à ce qu’on se mette ensemble ! 

Flo + moi <3

Au bout de 10 ans de véganisme, j’ai observé pas mal de choses même si j’ai eu finalement peu de relations mais des relations plutôt longues. Je ne me verrais plus avec quelqu’un qui n’est pas vegan. Maintenant que j’ai vu à quel point c’est simple et c’est fluide avec Flo, je ne pourrais jamais revenir en arrière. Notre relation avec Flo m’a aussi aidée à m’épanouir encore plus dans mes convictions, à m’affirmer encore plus et à ne plus me retenir de dire les choses. Ça m’a vraiment donné de la force et du courage pour militer autour de moi pour la cause animale.

En fait, on a les mêmes valeurs et on se tire vraiment vers le haut tous les deux. Et ça j’en suis reconnaissante tous les jours. 

Couple et véganisme : Marie Sweet and Sour & Florian TDK
Couple et véganisme : Marie Sweet and Sour & Florian TDK

Les différents types de personnes auxquelles on peut faire face

Quand on se rencontre alors qu’on est tous les deux vegan, il y a à priori peu de difficultés de ce côté là. C’est ce qu’il s’est passé pour Flo et moi. C’est même grâce au véganisme qu’on s’est rencontrés puisque la première fois qu’on s’est parlé, c’était lors d’un événement vegan chez Jay & Joy, pour la sortie de leur gamme de glaces végétales en partenariat avec Marie Laforêt. 

En revanche, il y a aussi les couples de longue date, qui font leur chemin ensemble vers le véganisme. C’est le cas de Clémence et Simon, les créateurs de la marque Objet Fétiche, dont je vous invite à retrouver le témoignage dans la vidéo. 

Évidemment, si on se rencontre en étant déjà vegan ou qu’on devient vegan ensemble, il n’y a pas de sujet problématique. Néanmoins, si seulement l’un des deux devient vegan, c’est là que les problèmes peuvent apparaitre. Dans ce cas, la personne qu’on a en face de nous peut avoir des réactions très différentes. 

Les anti-vegan

Ils sont complètement réfractaires et ne veulent pas entendre parler du mot vegan. 

Les personnes qui ont des à priori sur le mot vegan

Ils pensent que les vegan ne mangent que des graines et que rien n’est bon. La solution : trick them, don’t tell them ! Pour les convaincre, il faut leur faire goûter de bons petits plats vegan et leur préparer leurs plats/desserts préférés. Ils verront que la cuisine végétale et la pâtisserie végétale n’ont rien à voir avec une poignée de graines !

Les personnes qui sont ouvertes mais ont besoin de temps

Remettre en question tout son mode de vie peut prendre du temps et dépend des tempéraments. 

C’est toujours important de reconnaitre les efforts qui sont faits plutôt que de montrer du doigt ce qui n’est pas fait. C’est dur d’attendre quand on sait ce qu’il se passe dans les élevages et les abattoirs mais en étant trop pushy, c’est comme ça qu’on décourage les gens. 

Mettre la pression, forcer à regarder, est-ce que ça fonctionne vraiment ? C’est aussi important que la personne prenne les devant, s’éduque et prenne des décisions par elle-même. Il faut se souvenir de comment on était avant d’être vegan. En montrant un exemple de véganisme cool nous même, ça va se refléter sur les gens et avoir un impact plus positif. 

La seule chose qu’on peut faire c’est proposer de regarder des documentaires, raconter ce qu’on a lu, partager des faits. On ne peut pas prévoir ce qui va cliquer. 

En revanche, dans un couple, c’est hyper dur de vivre avec l’espoir que l’autre change. Je pense qu’en tant que vegan, on perd trop temps à se mettre en couple avec cet espoir, tout en sachant qu’on ne pourra jamais sacrifier nos convictions. 

Véganisme ou problèmes plus profonds ?

Quand le sujet du mode de vie vegan crée des tensions, est ce vraiment la cause de tous les maux ? Peut-être faut-il s’interroger sur la base de la relation : est-elle suffisamment solide ? Y a-t-il une bonne communication ? Est-ce que le véganisme n’est pas tout simplement qu’une goutte d’eau qui vient faire déborder le vase ?

Quand on a une communication qui est ouverte et sincère avec l’autre, on aura plus de chance d’avoir du soutien et de la compréhension quand on va mettre le sujet du véganisme sur la table. Si la base de la relation n’est pas saine, le sujet du véganisme ne va faire que balancer de l’huile sur le feu. 

Finalement, la clé n’est-elle pas simplement une histoire de communication et de respect ?

Est-ce qu’on peut dire à toutes ces personnes qui galèrent dans leur couple avec le sujet du véganisme que leur partenaire ne les respecte pas ? Honnêtement, je pense qu’il y a une part de ça, mais il y a aussi la manière d’amener le discours autour du véganisme dans son couple. 

Si on n’exprime pas de manière ouverte ses émotions, comment on se sent sur le sujet des animaux, et à quel point ça nous touche à chaque fois qu’on voit des cadavres sur la table ou que la personne qu’on aime mange ou achète des produits animaux, l’autre ne peut pas être accusé d’irrespect. 

C’est important de partager ce qu’on a découvert, le cheminement qu’on a fait dans notre tête, pourquoi on est devenu vegan. Si on ne peut pas communiquer tout ça à la personne la plus proche de nous, avec qui on partage son quotidien et sa vie, il y a sûrement un problème sous-jacent. 

Quand on met tout sous le tapis et qu’on fait comme s’il n’y avait rien, tout s’accumule au fil du temps jusqu’au moment de l’explosion. Surtout que c’est quelque chose qu’on met en application au moins 3 fois par jour, à chaque repas, et qui s’étend sur tellement d’autres sujets : vêtements, accessoires, loisirs … C’est omniprésent. 

La stratégie ensuite peut être différente selon les personnes et les personnalités mais c’est une conversation qui est inévitable. Encore une fois, ça peut être dur à entendre, mais si cette personne t’aime et te respecte mais qu’elle te balance « je t’aime mais tes trucs vegan ça me saoule, je veux pas m’en occuper », ce n’est pas normal. Si tu m’aimes, tu dois respecter ces valeurs qui font partie de moi et qui sont importantes pour moi. Je ne te demande pas d’aimer le véganisme, mais de m’aimer suffisamment pour écouter ce que j’ai à dire à ce sujet et essayer de comprendre mes choix. Sinon ça revient à dire : « tes émotions et tes valeurs, je m’en torche, moi j’aime le goût des animaux morts et j’ai envie d’en manger » / « Je respecte tes valeurs mais stp fais moi cuire ce steak ». Les actions sont souvent plus parlantes que les mots. 

C’est important de mettre des limites à ce que chacun souhaite faire ou non. 

Je ne dis pas qu’il faut quitter cette personne non vegan, mais simplement qu’il faut réussir à partager et à se mettre d’accord. Et c’est ok d’arriver à l’ultimatum et de dire : « je ne peux plus vivre comme ça : soit on met des changements en place, ou alors on repart chacun de notre côté ». 

J’espère que la personne accordera plus de valeur à votre relation qu’à ses envies égoïstes. 

Beaucoup disent : « je ne veux pas créer des tensions dans mon couple », « je ne veux pas créer des problèmes dans mon couple ». Si ton/ta partenaire ne peut pas comprendre que lui faire cuire un steak, c’est à l’encontre de tes valeurs, il y a déjà des problèmes. Il faut communiquer sur ce sujet et peut être que ça va créer une dispute et des désaccords, mais au moins l’abcès sera crevé. C’est l’étape 1. 

L’étape 2, c’est l’éducation. On ne peut pas s’attendre à ce que l’autre sache tout ce qu’on sait si on ne lui a jamais rien montré. 

On peut tout à fait montrer des contenus qui nous ont créé des déclics à nous mais je pense que le plus judicieux, c’est de s’adapter à la personne qu’on a en face, à ses intérêts et à sa personnalité. Si c’est quelqu’un de sportif, il va peut-être être plus touché par un contenu qui met en avant des sportifs vegan plutôt que Earthlings. Il existe des tonnes et des tonnes de livres, de documentaires, de reportages, de comptes Instagram aujourd’hui : il faut être stratégique et choisir ce qui résonnera le plus pour cette personne. 

Beaucoup me disent sur instagram que leur conjoint.e n’a pas envie de regarder ça, que ça ne l’intéresse pas. Cela crée une impasse et il s’agit là d’un comportement inacceptable selon moi. Le véganisme n’est pas un hobby, c’est quelque chose de plus profond. Il faut faire comprendre à l’autre à quel point ça compte pour nous : « et parce qu’on est un duo dans la vie, parce que tu m’aimes et parce que tu me respectes, je sais que tu vas au moins écouter ce que j’ai à dire, et être ouvert à ce que j’ai besoin de te montrer ». D’ailleurs, ce qui devrait être naturel dans un couple, c’est de s’intéresser automatiquement aux valeurs de l’autre sans qu’il y ait de pression. 

Les stratégies

Éduquer : documentaires et ressources

C’est important que notre partenaire comprenne notre démarche et soit capable de nous soutenir, surtout quand on se fait questionner par d’autres membres de la famille pendant les repas, ou qu’on est la cible de moqueries. On doit être dans la même team ! Quand on demande à notre partenaire de s’éduquer sur le véganisme, ce n’est pas pour « qu’il devienne vegan », mais c’est aussi parce qu’on a besoin de soutien.

Food

C’est souvent par le goût et le plaisir qu’on peut convaincre le plus grand nombre. Montrer qu’on peut toujours manger des burgers, des pizza et tout ce que la personne adore, c’est une super stratégie ! C’est là que la junk food vegan et tous les produits industriels que vous voyez en supermarchés ont leur rôle à jouer. C’est avec ces produits qu’on peut montrer que rien ne va manquer. 

Partager des role models

Montrer des personnes qui sont vegan et qui suscitent l’admiration. Je parle par exemple des sportifs, des artistes, des musiciens. S’identifier à eux, c’est un premier pas. 

Rendre la personne responsable

Une fois que toutes ces ressources ont été regardées ou lues, et que la personne remange des produits animaux, nous sommes en droit de lui demander comment il/elle arrive à faire ça après tout ce qu’il/elle a vu. Est-ce qu’il/elle n’a aucune compassion ? Le/la forcer à voir les choses différemment et à faire le lien entre ce qu’il/elle a vu dans les documentaires et le morceau de viande qu’il/elle a dans l’assiette est complètement justifiable. 

Ça peut aboutir à des disputes et potentiellement à une rupture, mais poser les bonnes questions et ne pas les laisser s’en sortir si facilement, c’est important. 

Aider à rendre le véganisme facile et pratique

Prendre tous les plats qu’il/elle aime et montrer les alternatives. 

Ne pas se décourager : le changement c’est possible ! 

Couple et véganisme : Marie Sweet and Sour & Florian TDK

Limites et respect de soi

Qu’est-ce qu’en tant que vegan on est prêt.e à faire ou non ? 

Différentes configurations peuvent être observées dans le cas où l’autre personne ne veut pas adopter un mode de vie vegan : 

  1. Aucun produit d’origine animale dans la maison mais la personne fait ce qu’elle veut à l’extérieur. 
  2. La personne peut avoir des produits d’origine animale mais se les achète elle-même et se les cuisine toute seule. 
  3. La personne peut avoir des produits d’origine animale et j’accepte de faire plusieurs repas. 

Toutes ces questions du véganisme au sein du couple, c’est aussi une question de respect de soi et de comment on va laisser les personnes autour de soi nous traiter. 

Aller à l’encontre de son éthique et de ses valeurs parce qu’on nous a demandé de faire cuire un steak, c’est se manquer de respect à soi-même et c’est se laisser maltraiter. Pourquoi ? Parce que la personne avec qui on partage sa vie a envie d’en manger parce qu’elle aime le goût, ce qui signifie que ses goûts, ses envies, ses préférences ont plus d’importance que nos convictions morales et éthiques. Qu’on m’explique en quoi il y a de l’amour et du respect dans cette situation ? 

N’hésitez pas à retourner les arguments contre eux. S’ils disent qu’ils choisissent de ne pas savoir ou savent mais qu’ils n’en ont rien à faire des animaux, répondez que vous choisissez de ne pas savoir ce qu’ils veulent manger ou que vous en avez rien à faire de ce qu’ils veulent manger. On arrête d’être un punching bag émotionnel ! S’ils en ont rien à faire de vos valeurs, on en a rien à faire non plus de ce qu’ils veulent manger. 

Je pense que les pires témoignages que j’ai lu, ce sont ceux des personnes qui sont tout le temps tournées en dérision : où les blagues sur le véganisme pleuvent H24, sous leur propre toit. Se moquer, c’est pour moi l’irrespect le plus total. Je ne peux même pas imaginer à quel point ça doit être dur au quotidien. 

Pensez à vous en premier, à votre santé mentale et à votre bien-être. Vous méritez bien mieux que ce genre de comportements ! 

Devenir vegan pour l'autre

C’est le cas de Sébastien et Laura dont je vous invite à écouter le témoignage dans la vidéo. 

Devenir vegan seulement pour l’autre est selon moi une très mauvaise raison. C’est dur d’être avec quelqu’un qui ne partage pas notre vision des choses, mais c’est mieux qu’il en arrive de lui même aux mêmes valeurs, plutôt que pour faire plaisir à l’autre. 

Pourquoi cette mixité peut-être problématique sur le long terme ?

Quand chacun a son appart’ et que ça ne va pas plus loin, on peut facilement tenir les problèmes éloignés.

Mais quand on commence à partager une maison, à parler de mariage ou d’enfants, ou même à juste partir en vacances ensemble, ça soulève des questions : 

  • Est-ce que les produits animaux sont bannis de la maison ? 
  • Est-ce que le mariage sera vegan ?
  • Est-ce que les enfants seront vegan ? 
Couple et véganisme : Marie Sweet and Sour & Florian TDK

Conclusion

On ne devrait pas avoir à mettre la pression à l’autre ou à subir la pression de l’autre. Par amour, l’autre devrait comprendre nos valeurs. 

Je ne jupe pas les personnes qui ne sont pas vegan. Chacun son chemin, chacun son déclic, chacun son timing. Mais dans un couple, il y a une connexion tellement intime que ça me parait impossible d’être avec quelqu’un qui n’a aucune compassion envers les animaux, qui participe consciemment au massacre des animaux avec ses achats, qui ne respecte pas mes convictions en mangeant des produits animaux devant moi… D’être tout le temps face à quelqu’un qui adopte un mode de vie que j’ai laissé derrière moi depuis longtemps et qui ne me correspond plus du tout, je ne vois pas comment ça pourrait fonctionner et m’épanouir. 

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Couple et véganisme : Marie Sweet and Sour & Florian TDK

Crédit photos : Anouk – Portraits ensoleillés

Cet article a 4 commentaires

  1. Elodie

    Bonjour à vous deux, c’était très émouvant de lire votre point de vue.
    J’ai aussi beaucoup de chance que mon partenaire soit devenu vegan grâce à moi. Il était réfractaire pendant quelques mois et ce n’était pas facile pour lui de faire le changement, mais j’ai réussi à lui faire comprendre l’importance de ce sujet.
    Il a même découvert ce site http://www.for-vegans.com et a depuis remplacé toute sa garde-robe.
    Je ne pourrais pas être plus heureuse maintenant et je suis sûre que votre blog a contribué à ce qu’il arrive enfin à ce point.

  2. Carol

    Bonjour,
    Je suis en train d’écouter votre vidéo. Oui j’ai été flexitarisme en 2009 mais c’était le point de départ dans ma réflexion et cela à duré 1 an avant que je passe végétarienne puis vegan depuis 8 ans. Flexitarisme je ne consommais des POA uniquement lorsque j’étais invité mais chez moi je n’en consommais pas. Concernant le couple, malheureusement je trouve dommage de ne pas trouver des sites de rencontres ou des évènements pour faciliter les rencontres vegan même uniquement amical. Je me suis reconnu dans vos propos que ce soit au niveau familial, professionnel, amical, amoureux mais je suis peu entouré de vegan et en plus je ne demande rien mais dès lors que je dis que suis vegan (et que je dois le rappeler systématiquement) c’est comme si les carnés doivent se justifier de continuer à consommer des POA car j’ai le droit à des réflexions comme « moi j’aime la viande ou le poisson, je ne pourrais pas, ou me rire au nez car mes chaussures, mes sacs à main sont vegan, ou au boulot j’ai carrément eu droit à…mais on est des chasseurs, cueilleurs à l’origine.. »..:-( et j’en passe. A 47 ans j’aimerais plus me retrouver avec des gens de mon age vegan, je me sens isolée et il y a un marché à prendre. Moi c’est clair que je ne peux plus vivre avec quelqu’un qui ne soit pas vegan, c’est IMPOSSIBLE !!!Comme vous le dites, il s’agit de respecter la vie, ce n’est pas une réflexion artificielle, manger carné, il y a de la souffrance derrière donc impossible que je change et que l’on me change et que c’est compréhensible de penser que les carnés doivent changer en prenant conscience de ces souffrances, ne pas se mettre des visières, oui c’est dur les vidéos mais je penses qu’il faut se forcer à les regarder pour comprendre que nous sommes complice de ces souffrances atroces. J’estime que si une personne n’est pas sensible à çà alors elle ne m’apportera rien car trop focus sur leur propre individualité…Bref, si vous connaissez des sites, groupes ou l’on peut rencontrer des personnes qui ont les mêmes convictions et de mon âge, je suis preneuse 🙂

  3. Carol

    vive les poulettes 🙂 et viens de m’abonner à la page you tube 🙂

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