Je suis féministe. Je suis vegan. En revanche, mon féminisme et mon véganisme étaient pour moi deux choses distinctes avant que je lise cet été La Politique Sexuelle de la Viande de Carol J. Adams. Merci à mon frangin de me l’avoir prêté ! Quand j’ai lu ce bouquin, une petite lumière s’est allumée dans ma tête et une connexion s’est faite : le lien entre la lutte pour les droits des femmes et celle pour la cause animale.
La politique sexuelle de la viande est un livre de philosophie féministe qui explique le lien entre les oppressions vécues par les femmes, les animaux non humains mais aussi les personnes racisées, et qui montre les liens qui existent entre les valeurs patriarcales (comme la virilité), avec la consommation de viande. Tout ça est mis en avant par l’autrice tout au long de son ouvrage à travers l’analyse de plein de représentations historiques, de pubs et d’exemples dans la littérature.
Si je devais résumer ma lecture en une phrase, je dirais que les animaux non-humains et les femmes ont été et sont toujours opprimés et invisibilisés par un même système patriarcal qui les considèrent comme des objets de consommation.
Quand je me replonge dans des contenus militants, ça me redonne la niaque, pas vous ? C’est pour cette raison que j’avais envie de vous partager tout ce que j’ai retiré de cette lecture !
NB: Tout au long de cet article, j’utilise le mot « hommes » pour désigner les hommes cisgenres et le mot « femmes » pour désigner les femmes et minorités de genre.
Quand je parle de « couples », je parle de couples hétéronormés. Toutes mes sources (citées en fin d’article) sont centrées sur cette vision.
La consommation d’animaux découle du patriarcat
Tuer et manger les animaux est considéré comme un système naturel (le même système naturel qui place les hommes au-dessus des femmes et qui définit les rôles de genre qu’on est censés avoir dans notre société).
La consommation de viande est souvent associée à la virilité. Le steak saignant, c’est pour les hommes, les vrais, les durs. Ce sont ces mêmes hommes virils qui s’occupent du barbecue et qui, en mangeant les muscles d’un autre animal, pensent s’approprier toute sa force et acquérir les attributs de la masculinité.
Manger les animaux reflète et représente les valeurs patriarcales… Si la viande est symbole de la domination masculine, la présence de la viande est donc synonyme de soumission des femmes.
Je suis sûre que vous avez déjà entendu la phrase « mais ton mari / frère / père lui, il a besoin de viande ». On a été conditionnés à penser que la viande est nécessaire aux hommes. C’est un symbole de force physique, et les hommes doivent être forts, donc ils ont besoin de viande. Et bien sûr, les femmes doivent la leur servir. Tout ceci est perpétué par les média et par le marketing, en montrant des sportifs ou des hommes célèbres qui font la promo de produits animaux, de fast-food etc.
Un documentaire de James Cameron qui est disponible sur Netflix depuis quelques temps, The Game Changers, démonte justement le mythe de viande = muscle = force. De nombreux sportifs de haut niveau interviennent dans ce docu et montrent qu’on peut être costaud sans manger des animaux. Ce n’est pas mon documentaire préféré car son approche est très « américanisée », mais il montre l’alimentation végétale sous un angle nouveau et sa cible est clairement les hommes. Tout est fait pour toucher les hommes et leur créer un déclic.
A l’opposé de la viande, les légumes et tout ce qui touche au végétal, sont associés à la féminité. À l’époque, le mot “végétable” signifiait vivant, était synonyme d’activité, mais depuis qu’il est lié à la femme il a changé de sens. C’est devenu synonyme de passif. Quand on dit que quelqu’un est un légume, c’est que cette personne est malade, dans un lit et ne bouge plus !
Par ailleurs, si un jour la viande se fait rare et qu’elle est dispo en tout petite quantité, elle sera distribuée aux hommes (blancs et riches évidemment) en priorité, et pour les femmes il restera les légumes.
Tout ceci explique sans doute pourquoi le véganisme est un mouvement majoritairement féminin, parce qu’il est considéré comme plus facilement accessible aux femmes et assimilé à la féminité.
La difficulté pour les hommes à se tourner vers le véganisme vient-elle de là ? : ils ont peur de perdre leur masculinité, leur virilité ? Et peut-être que les femmes éprouvent plus de compassion envers les animaux que les hommes parce qu’elles subissent depuis longtemps la domination masculine.
Les liens entre véganisme et féminisme
Dans ce livre, l’autrice part de ces associations très courantes évoquées ci-dessus pour identifier le lien entre l’exploitation des animaux et les abus dont nous sommes victimes en tant que femmes dans la vie quotidienne.
Selon elle, réduire les animaux à un statut d’objet dont on peut disposer pour ses plaisirs gustatifs va de pair avec le fait de réduire les femmes à un statut d’objet pour la satisfaction des hommes. Le fait de considérer les animaux et les femmes comme des objets découlent de la même logique d’exploitation et de domination.
Par exemple, il y a une obsession culturelle pour les parties du corps des femmes (seins, cuisses, fesses), qu’on retrouve de manière omniprésente dans la pub, le porno et même dans les conversations de tous les jours. Les femmes sont réduites à ces parties du corps. Elles sont réduites à leur utilité pour les hommes.
On peut faire le parallèle avec la consommation de viande qui réduit de nombreux animaux à de simples morceaux de chair (steak, poitrine, jambon, côtelette…). Dans les deux cas, des êtres sensibles sont démembrés, symboliquement ou littéralement, pour devenir des objets de consommation. À chaque fois, on oublie totalement leur individualité, leurs intérêts et leur intégrité.
Notons que cet acte là, de fragmentation des parties du corps, tend à être oublié. On passe de l’animal vivant à la consommation et on ne cherche pas à savoir ce qui advient entre temps. Pas étonnant que les abattoirs soient des lieux bien fermés, situés dans des zones éloignées, loin de la vue de tous. On cache totalement la violence.
De plus, pour les animaux, parler de viande et non de cadavre est déjà une manière puissante de normaliser la violence envers eux. On efface complètement du vocabulaire le nom de l’animal vivant pour ne retenir que sa transformation alimentaire (une escalope, une bavette…). Au delà du langage, on fait cuire, on assaisonne et on couvre l’animal de sauce pour dissimuler sa nature et oublier l’animal vivant qui était là au départ. Au stade de viande, la chair devient une image sans attaches. C’est la même chose pour l’exploitation du corps des femmes.
C’est tout ce processus de transformation d’un individu en objet, cette objectivisation, qui permet cette domination. Tout comme les femmes, les animaux souffrent parce qu’on les traite comme des marchandises. Leurs désirs ne comptent pas. Leur individualité ne compte pas. On les fait naitre pour être utilisés et abusés.
En tant que féministe, c’est important de remettre en question sa consommation de produits animaux et de ne pas ignorer les liens entre féminisme et véganisme, parce que finalement, la violence faite aux femmes ou aux animaux découle du même schéma mental.
Nous devons voir notre privilège humain comme on voit le privilège masculin, et en tant que femmes, nous devons nous reconnaitre dans la souffrance des animaux.
Les protéines féminisées
Dans le livre, l’autrice parle aussi de protéines féminisées.
Le lait et les oeufs viennent de la surexploitation des organes reproducteurs des vaches et des poules. Si on infligeait le même sort que les vaches et les poules à des femmes, on parlerait de viol, de meurtre, de torture, d’esclavage …
Les vaches
La plupart des gens (et ça inclut aussi les féministes, et c’était aussi mon cas avant d’être vegan) ne savent pas que pour produire du lait, une vache doit avoir un veau. Ce sont des mammifères, ils sont comme nous : si on n’a pas de bébé, on ne produit pas de lait.
Encore moins de gens savent que dans l’industrie du lait, les vaches sont inséminées de force et à répétition dans des conditions atroces. Il faut suivre un rythme effréné pour produire du lait en continu donc les vaches n’ont aucun répit : elles enchainent les grossesses. Chaque veau est retiré à sa mère et envoyé à l’abattoir puisque le lait qui leur est destiné doit être vendu aux consommateurs. Lorsqu’elles sont tellement épuisées qu’elle ne produisent plus suffisamment de lait, on les envoie à l’abattoir.
Elles vivent donc une existence de viols à répétition, d’asservissement et de souffrance, sans compter la détresse qu’elles ressentent à chaque fois que leur petit leur est arraché. Si vous avez le coeur bien accroché, je vous invite à regarder les enquêtes de L214 sur l’industrie du lait : les images sont toujours plus parlantes que les mots.
Quand on consomme des produits laitiers, on soutient ces pratiques avec nos achats. Et ça ne concerne pas que les bouteilles de lait ! Il y a du lait partout et sous différentes formes (poudre de lait, babeurre, protéines de lait hydrolysées, caséine, lactalbumine, lactoglobuline, lactose, lactosérum…) : dans les yaourts, les gâteaux, les chewing-gums, les biscuits, les plats préparés, les margarines et tout un tas de produits … Regardez bien les étiquettes !
Les poules
On a l’impression que quand on mange des oeufs on ne fait rien de mal puisque ça ne fait pas mal à la poule de pondre un oeuf. Quand on ne s’intéresse pas à la question on est loin de se douter de ce qu’il se passe dans les élevages.
Premièrement, les poules sont épointées ou ébecquées, ce qui veut dire qu’on leur raccourcit le bec, bien évidemment sans traitement anti-douleurs. Pourquoi on leur coupe le bec ? Parce que les poules sont entassées dans des cages minuscules, pataugent dans leurs excréments et dans les cadavres de leurs congénères qui n’ont pas survécu à ces conditions de détention. Dans ces conditions abominables, les poules ont du mal à gérer correctement les relations, elles en viennent au bec et inévitablement, se blessent entre elles ou se tuent. En plein air et en bio, c’est la même chose. Même si les poules ont du temps en extérieur, la densité de poules au m2 carré quand elles sont en intérieur reste énorme.
Enfin, parce qu’il faut produire toujours plus pour les consommateurs, les poules sont génétiquement manipulées pour produire une quantité d’œufs qui n’est pas du tout naturelle, ce qui leur entraîne de graves problèmes de santé.
Après une année environ, quand les poules pondent moins, elles sont tuées dans un abattoir (sachant qu’une poule a normalement une espérance de vie d’au moins 10 ans).
Bien sûr, tous les animaux (mâles ou femelles) souffrent dans les élevages, mais les femelles subissent souvent une plus longue période de maltraitance ainsi que la violence émotionnelle de la séparation avec leurs petits.
Au delà de la viande, c’est important de ne plus consommer d’oeufs et de lait pour des raisons éthiques et féministes.
Quand le patriarcat bâillonne nos convictions
Comme dit très bien Carol J Adams, « il est difficile de parler à un ventre car il n’a pas d’oreilles ».
Les tentatives de sensibilisation qu’on peut faire sont quasi toujours perçues comme une attaque perpétrée contre le plaisir, la tradition de la consommation de viande, le terroir français … On accuse aussi bien les féministes que les vegan de négativité parce qu’on semble exiger l’abandon de quelque chose (les signes extérieurs de féminité les plus évidents / la viande dans l’assiette) alors que notre point de vue insiste pourtant sur des choix positifs : l’émancipation et la libération / opter pour des légumes, des céréales et des fruits.
Plus les gens détiennent du pouvoir (habitant un pays où l’alimentation carnée fait presque l’unanimité), plus il se sentent justifiés de bâillonner quiconque semble attaquer leur mode de vie. C’est ce genre de personnes qui dit aux féministes que les hommes ont aussi besoin d’être libérés et aux vegan que les plantes souffrent aussi : vous voyez le style ? D’ailleurs, si on prend sur nous et qu’on répond de manière concrète et factuelle, c’est aussi ce genre de personnes qui nous reproche d’être agressive.
Cela explique sans doute pourquoi les vegan n’arrivent pas à se faire entendre par la culture dominante. Lorsqu’on s’oppose à la consommation de produits animaux, un monde où règne le patriarcat nous réduit au silence, car le point de vue dominant n’en a rien à faire des animaux.
Quand, en tant que femme, on promeut le véganisme, on est perçues comme fleur bleue, trop sensible ou émotive, et non pas comme des réformistes politiques. S’opposer au massacre d’animaux est assimilé à de la sensiblerie (‘sensiblerie’ est un mot qui revient souvent, c’est l’insulte préférée des carnistes). Qualifier de féminin ou d’efféminé le refus de tuer des animaux pour servir d’aliments contribue au bâillonnement du véganisme, puisqu’on l’associe à des femmes elles-mêmes bâillonnées par la culture patriarcale.
J’ai beaucoup de femmes dans ma communauté qui sont vegan, qui ont fait leur cheminement dans leur tête, mais dont les valeurs ne sont pas du tout respectées par leur conjoint. Ces femmes là font le sacrifice d’acheter des produits animaux, de les stocker dans leur frigo, et souvent même de les préparer et de les servir à leur conjoint.
Il y a beaucoup de cas où les hommes ne veulent rien entendre et n’ont aucune envie de respecter les valeurs de leur partenaire. Même en 2022, dans des couples « modernes », les femmes se soumettent aux exigences alimentaires de leurs conjoints, particulièrement au sujet de la viande et des produits animaux, et mettent de côté leurs valeurs pour satisfaire les hommes. Ce sont les hommes qui décident de ce qu’il doit y avoir ou non sur la table, alors que la majorité du temps, ce ne sont même pas eux qui préparent les repas.
J’espère que cet article donnera suffisamment de force à toutes ces femmes qui se sentent obligées de poser des animaux morts sur la table, suffisamment de force pour se faire passer en premier et s’affirmer.
Le regard du patriarcat ne perçoit pas des morceaux d’animaux morts, mais des plats alléchants et la consommation de viande réinscrit le pouvoir masculin à chaque repas. Avec nos habitudes alimentaires, on a 2 choix :
- Incarner cette culture dominante en consommant des animaux morts,
- Ou bien remettre en cause cette culture dominante en étant vegan.
La consommation de viande constitue un symbole de domination masculine, et la présence de viande sur la table proclame l’impuissance des femmes.
Le véganisme, un mouvement majoritairement féminin
Vous l’avez compris, le véganisme est un mouvement majoritairement féminin. Je pense qu’autour de vous, vous avez plus de femmes qui sont engagées dans la cause animale et qui ont adopté un mode de vie vegan plutôt que d’hommes.
Pourtant, dans le milieu vegan, les figures d’autorité qui sont mises en avant dans les média, sont quasi toujours des hommes : Peter Singer, Aymeric Caron, Gary Yourovsky (même si on ne le voit plus trop), Hugo Clément (même s’il n’est que végétarien)… Comme ailleurs, les femmes sont invisibilisées et pas prises au sérieux, et pourtant les femmes militent, écrivent sur le sujet, créent du contenu, des recettes …
C’est jamais facile de soutenir une opinion minoritaire, surtout quand on est une femme, mais n’hésitez pas à prendre la parole sur le sujet et à vous affirmer ! Les animaux en ont besoin !
Sexisme, racisme, homophobie et spécisme
On parle de féminisme et de véganisme, mais des systèmes d’oppressions il y en a bien d’autres.
La croyance selon laquelle un animal est inférieur à l’homme suffit à autoriser les atrocités qu’on leur fait subir. On considère que les animaux sont très différents de nous: ils ne parlent pas, ils n’utilisent pas d’outils, ils n’ont pas de culture… Ils sont donc là pour nous servir, parce qu’ils sont moins importants que nous. Nous vivons dans une société profondément spéciste et nous traitons les animaux comme bon nous semble, parce qu’ils sont vraiment différents.
Le sexisme, le racisme, l’homophobie ou le spécisme fonctionnent exactement pareil : il y a des rapports sociaux hiérarchiques et discriminatoires qui opposent hommes et femmes, humains et animaux, personnes blanches et personnes racisées, hétéro et homo. Des inégalités entre des groupes, il y en a tellement !
Il y a en revanche un écart énorme entre ces formes d’oppression envers des êtres humains et la manière dont nous opprimons les animaux non humains. On ne consomme pas les gens, mais on mange les autres animaux. La consommation de leur chair représente l’acte de violence le plus oppressif et le plus universel qui n’ait jamais existé envers les animaux. En plus de ça, la consommation de produits animaux nous donne des prétextes pour les assujettir : si nous pouvons les tuer, les démembrer et les consommer, autant se livrer à des expériences sur eux, les prendre au piège, les chasser, les exploiter, et les élever dans des conditions atroces.
Il n’y a pas d’argument objectif pour justifier le sexisme, le racisme, l’homophobie ou le spécisme. Nous exploitons les animaux parce que nous en avons la capacité.
Si on veut que tous les êtres vivants soient égaux, il faut prendre en compte les intérêts de tous sans qu’il y ait de privilégiés !
Conclusion
Selon l’autrice, dans un monde où on considère les individus uniquement à travers les bénéfices que d’autres peuvent en tirer, on ne peut pas développer des valeurs d’égalité que prône le féminisme.
Et on ne peut pas dire que le sexisme qui en résulte n’est que de la responsabilité des hommes. En tant que femmes, si on considère les animaux comme des biens consommables, à la merci de nos caprices culinaires, on perpétue et on normalise aussi cette logique de l’exploitation. C’est la raison pour laquelle l’autrice estime que quand on est féministe, on est aussi vegan.
Les féministes qui mangent de la viande militent peut-être pour leur propre cause, mais tant qu’elles participent à l’exploitation animale, elles soutiennent le système patriarcal contre lequel elles luttent.
On vit dans une société patriarcale et c’est bien ancré dans nos esprits que les hommes ont plus de pouvoir que les femmes, et que manger des animaux, c’est normal. Pour prendre conscience de tout ça, il faut faire un travail de déconstruction du discours dominant.
- Quand tu es féministe, tu t’opposes à la misogynie et à la domination patriarcale (donc celle des hommes sur les femmes).
- Quand tu es vegan, tu t’opposes à l’exploitation des animaux.
Enlever les produits animaux de son assiette, c’est un acte fort parce que c’est le symbole du patriarcat. Être vegan, c’est aussi un symbole d’indépendance féminine !
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Sources :
- La Politique Sexuelle de la Viande, Carol J. Adams.
- « Être réellement féministe, c’est également être végan« , par PETA France.
- « Quels sont les liens entre le féminisme et le véganisme ?« , par Deborah Chantrie sur Végétik.
- « Oppressions entrecroisées : le point de vue d’une féministe musulmane et vegan« , par Ruby Hamad sur le blog de L214.
- « Féminisme et végétarisme : les deux faces d’un même combat ?« , par Sophie Deschamps, Sorocité média féministe participatif.
- Tout savoir sur les poules pondeuses (L214).
- Tout savoir sur l’élevage des vaches laitières et des veaux (L214).
- S2E10 du podcast « toutEs ou pantoute » : Pourquoi pas une bonne pomme ? – Un épisode sur le véganisme, l’antispécisme et le féminisme.
- 🎥 « Féminisme et antispécisme : 2 causes reliées« , La Petite Okara
- The Game Changers, disponible sur Netflix.
Enquêtes L214 sur les poules pondeuses :
- Enquête dans un élevage de poules pondeuses en cage dans les Deux-Sèvres (2021).
- 7 choses à savoir sur l’élevage des poules au sol, France (2021).
- Enquête dans un élevage de poules en cage de l’Oise (2020).
- Enquête dans un élevage de poules en cage de l’Allier – Groupe Interovo (2019).
- Enquête dans un élevage de poules en cage du Morbihan – Groupe Avril (2019).
- Enquête dans un élevage de poules en cage dans l’Essonne – Groupe Avril (2018).
- Enquête dans un élevage de poules en cage des Côtes-d’Armor commentée par Sophie Marceau (2018).
- Enquête dans un élevage de poules en cage dans la Somme (2018).
Enquêtes L214 sur l’industrie du lait :
- Violences chez Denkavit, le numéro 2 du veau en France (2022).
- Transport des veaux nourrissons en Europe – Irlande, France, Pays-Bas – (février/mars 2020).
- L’enfer des veaux à l’abattoir Sobeval en Dordogne (2020).
- Le supplice des veaux laitiers : enquête dans la filière de la viande et des produits laitiers dans le Finistère (2019).
Article super constructif merci ça fais plaisir
Une très belle reflexion ! Merci